Notre survie dépend de notre aptitude
En 1970, le Jour du Dépassement intervenait le 29 décembre. En 2020, ce jour, qui marque la date à laquelle l’humanité vit « à crédit » par rapport à la Planète, est arrivé le 22 août… Les citadins, habitant en majorité dans un univers artificiel sans contact avec la nature, sont marqués par un imaginaire collectif représentant la nature comme un élément « extérieur » à l’individu. Les croyances économiques et leur modélisation basées sur l’exploitation illimitée de ressources naturelles ne font qu’accélérer et amplifier les fractures territoriales.
La crise sans précédent générée par la pandémie COVID-19 est une alerte majeure ! La profonde insuffisance des actions en matière de lutte contre le dérèglement climatique, l’érosion de la biodiversité et la pollution accentue la destruction des écosystèmes naturels, favorise le “descenceur social” et compromet la survie des communautés vivantes.
Empreinte écologique des français sur la nature
L’empreinte écologique est une mesure de la pression qu’exerce l’Homme sur la nature. D’après le Global Footprint Network, notre mode de vie actuel nécessite 1,7 planète pour que notre consommation des ressources soit compensée au niveau global.
Source : Global Footprint Network pour WWF France
- 6,7 millions de français sont en précarité énergétique
- 15 % des émissions de gaz à effet de serre directement émises par les collectivités : gestion des déchets, transport, bâtiments, éclairage public
- Le commerce international représente un quart des émissions mondiales et 57 % de l’empreinte carbone de la France.